Perception des signaux du stress oxydant chez le nématode C. elegans
Les dérivés réactifs de l’oxygène sont à la fois messagers et poisons dans les cellules : à dose physiologique, ils activent de nombreuses voies de signalisation, à dose excessive, ils provoquent le stress oxydant, une menace pour l’intégrité des constituants cellulaires. Dans cette étude publiée dans la revue PLOS One, les scientifiques de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC | CNRS Inserm Unistra) décryptent les mécanismes de la perception du stress oxydant chez le nématode Cænorhabditis elegans. Ils montrent que l’animal perçoit différemment la lumière et le peroxyde d’hydrogène (H2O2) par des neurones de la tête et de la queue, via des mécanismes moléculaires distincts.