Les tamias rayés et leurs télomères : le "vivre au mieux" aux couleurs de l’Évolution

Résultat scientifique

Les télomères, ces structures protectrices de l’ADN retrouvées à l’extrémité des chromosomes, raccourcissent avec l’âge chez la plupart des espèces étudiées, limitant potentiellement la durée de vie. La longueur des télomères et leur taux de raccourcissement ont cependant été associés, en plus du taux de vieillissement, au cancer. Maintenir des télomères longs sur une vie entière augmente le risque d’immortalisation des cellules. Déjà étudiée entre espèces aux longévités variées, la question de la gestion de cette balance télomérique entre individus d’une même espèce - et la façon dont cela souligne des stratégies différentes de reproduction - restait ouverte. Une équipe de chercheurs franco-canadiens, notamment de l'Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC | CNRS Unistra), vient de démontrer que, chez les tamias rayés sauvages vivant dans le sud du Québec, les télomères s’allongent avec l’âge. Ces tamias échapperaient-ils à la biologie de la sénescence ?

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