Impression 3D/4D d'hydrogels antibactériens

Résultat scientifique

L’impression 3D/4D s’est fortement développée ces dernières années et s’accompagne d’un changement de paradigme dans la façon de concevoir et construire les matériaux et les objets. Cependant, cette technique d’impression fonctionne encore mal pour les matériaux mous comme les hydrogels. Ces derniers ont pourtant des applications potentielles très importantes en chimie et dans le domaine biomédical et leur élaboration par impression 3D serait un réel progrès.
Dans une étude parue dans la revue Small, des chimistes de l’Institut de science des matériaux de Mulhouse (IS2M | CNRS UHA), en collaboration avec l’Institut de biologie intégrative de la cellule (I2BC, CNRS/CEA/Université Paris-Saclay), l’Institut de chimie radicalaire (CNRS/Aix-Marseille Université) et l’Australian National University (Canberra), ont développé des nouvelles matrices photopolymérisables pour l’impression 3D/4D d’hydrogels. Comme exemple d’application, la préparation in-situ d'hydrogels contenant des nanoparticules d'argent montre une réactivité antibactérienne contre Escherichia coli directement valorisable.

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