Des nanopores bactériens pour le stockage de données

Résultat scientifique Chimie


En collaboration avec Jean-François Lutz, directeur de recherche CNRS à l'Institut Charles Sadron, les bio-ingénieurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont mis au point un système de nanopores capable de lire les données codées dans des macromolécules synthétiques avec une précision et une résolution supérieures à celles des méthodes similaires du marché. Ce système permettrait de dépasser les limites des dispositifs de stockage de données classiques. Les résultats ont été publiés dans la revue Science Advances le 9 décembre 2020.

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Vue artistique nanopores
Illustration: Des pores bactériens modifiés (aérolysine, toxine formant des pores issue de A. hydrophila en jaune) peuvent coder les informations numériques stockées dans des polymères sur mesure (illustrés ici dans une représentation atomique: blocs de phosphate de n-propyle coiffés de terminaisons didéoxyadénosine). Crédit: Matteo Dal Peraro (structure de l’aérolysine) / iStock (fond).