Les façades urbaines, une source invisible mais persistante de pollution urbaine
En quantifiant pour la première fois les émissions de biocides provenant des peintures de façades à l’échelle d’une ville entière, une étude met en lumière un impact environnemental largement sous-estimé. Publiée dans la revue Environmental Pollution, cette étude du laboratoire terre et environnement de Strasbourg (ITES | CNRS Unistra) propose un nouveau modèle intégrant des données climatiques, urbaines et hydrologiques, afin de simuler le devenir de ces polluants dans la ville de Strasbourg. Les résultats révèlent une pollution chronique des sols urbains et soulignent l’urgence d’adopter des peintures sans biocides et des infrastructures s'inspirant du concept de "ville éponge".