Inauguration du microscope électronique en transmission Operando
Lundi 13 octobre 2025, le microscope électronique en transmission Operando a été inauguré. Il s’intègre à la nouvelle plateforme européenne de microscopie électronique pour l’étude des nanomatériaux de l’Institut de physique et chimie des matériaux de Strasbourg (IPCMS), un laboratoire du CNRS et de l’Université de Strasbourg, situé sur le campus CNRS de Cronenbourg.
La microscopie électronique en transmission Operando est un outil incontournable pour explorer les matériaux de dernière génération. Elle utilise un faisceau d’électrons pour observer la matière à l’échelle atomique en permettant de suivre en temps réel leur évolution. “En transmission” signifie que les électrons traversent l’échantillon afin d’obtenir une image agrandie de celui-ci. “Operando” veut dire que l’on regarde les matériaux pendant qu’ils fonctionnent, dans leurs conditions réelles d’utilisation.
L’acquisition de ce nouveau microscope Operando offre des résolutions spatiales et temporelles inédites en France. Intégré au sein de la nouvelle plateforme européenne de microscopie électronique pour l’étude Operando des nanomatériaux, cet équipement permettra d’approfondir la compréhension des systèmes étudiés au sein de l’IPCMS. L’ouverture de cette plateforme aux partenaires européens et internationaux renforce le leadership scientifique, la compétitivité et l’attractivité du site strasbourgeois.
Le coût de cet équipement est de 3,3 millions d’euros
Son acquisition est rendue possible grâce aux soutiens financiers de : l’État, la Région Grand Est, l’Eurométropole de Strasbourg dans le cadre du Contrat triennal Strasbourg capitale européenne, par l’Union européenne - Fonds FEDER opéré par la Région Grand Est, le CNRS, l’Université de Strasbourg et la Fondation Jean-Marie Lehn.
Afin d’opérer les travaux pour son installation, plus de 400 000€ complémentaires ont été engagés par le CNRS.
L’Institut de physique et chimie des matériaux de Strasbourg
L'IPCMS est un laboratoire de recherche du CNRS et de l’Université de Strasbourg, reconnu internationalement pour ses travaux en nanosciences. Ceux-ci portent sur la synthèse et l’étude d’une grande diversité de matériaux présentant un intérêt sociétal majeur, comme les matériaux pour l’énergie ou l’environnement.

© Thomas Lang